Les lois qui protègent le consommateur en voyage ne sont pas identiques. Elles varient en fonction du type de transport choisi.
Transport aérien
Un particulier qui se procure un vol aérien sec ou dans un forfait touristique dispose divers droits.
-En cas de refus d’embarquement, de retard de vol de plus de 2 tours d’horloge ou d’annulation du vol : le consommateur bénéficiera entre autres d’un repas et des boissons ; d’un hébergement à l’hôtel avec acheminement vers l’endroit d’hébergement ; de 2 appels téléphoniques ou courriers électroniques. Les personnes handicapées et les enfants sont prioritaires.
-Dans le cadre de surbooking si le passager ne peut être embarqué ou retard de vol : il bénéficiera d’un montant de 250 € pour un vol jusqu’à 1 500 km/ de 400 € au-delà de 1 500 km et jusqu’à 3 500 km/ de 600 € au-delà de 3 500 km. Ces sommes seront divisées par 2 dans le cas où le particulier arrive à destination moins de 2 h après l’horaire prévu/moins de 3 h après l’horaire prévu/ moins de 4 h après l’horaire prévu.
-Pour ce qui est des pertes ou dommages sur les effets personnels, le voyageur peut réclamer jusqu’à 1 200 € de remboursement. Le montant sera déterminé par rapport au poids du bagage et de la destination.
Voie ferroviaire
Etant donné que la majorité des trains n’arrivent pas à l’heure annoncée, la plupart des voyageurs s’exposent généralement à des risques de retards et même à des annulations. Afin de proposer un service de qualité à ses fidèles, la SNCF a élaboré depuis décembre 2016 la politique de la « garantie ponctualité 30 minutes ». Pour cela, pour un retard d’au moins une demi-heure, la compagnie indemnise les passagers. Cette indemnisation est comprise entre 25 à 75 % du prix du billet.